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Photo de Patrice de Mac-Mahon

Patrice de Mac-Mahon

marie,Edmé,Patrice,Maurice Mac Mahon

Né le : 13/06/1808 (Sully)
Mort le : 10/10/1893 (Chateau de la Forest)
Président (France) du :
24/05/1873 au : 30/01/1879
Fils de
et de

Issu d'une vieille famille irlandaise, fils d'un pair de France, il entre à St-Cyr, passe dans l'état major, prend part à l'expédition d'Alger et se signale en Algérie par des actions d'éclat qui lui valent d'être promu Colonel en 1845, Général de Brigade en 1848, Général de Division en 1852. Envoyé en 1855,en Crimée, il prend d'assaut la tour Malakof ( 8 septembre). Ce brillant fait d'armes lui vaut la grand-croix de la Légion d'honneur et en 1856, un siège au Sénat où seul en 1858, il vota contre la loi de sûreté générale. La guerre d'Italie éclate en 1859, il prend une part capitale à la victoire de Magenta et reçoit le bâton de Maréchal de France. Il est de 1864 à 1870 gouverneur général de l'Algérie. Lors de la déclaration de guerre contre la Prusse en 1870, Mac-Mahon est mis à la tête du 1er corps d'armée. Son avant garde est écrasée à Wissembourg ( 4 août). Il se repli sur Châlons. Il est blessé au début de la bataille de Sedan, le 1er septembre. Il remet le commandement à Ducrot. Il est prisonnier en Allemagne. Après la signature de la paix, il commande l'armée de Versailles qui reprend Paris à la Commune. Lors de la chute de Thiers ( 24 mai 1873), le maréchal consent sur les instances de la majorité monarchique à devenir président provisoire de la république. Mais il refuse de recevoir le comte de Chambord. Après l'échec des monarchistes, la durée des pouvoirs est fixée à 7 ans. Il donne la direction des affaires d'abord au duc de Broglie, puis au général de Cissey et Après le vote de la Constitution, le 21 février 1875, à Buffet, les élections de 1876 mettent une majorité républicaine. Il prend pour présidents du conseil, Dufaure, puis Jules Simon. Le duc de Broglie, chargé de le remplacer recommence une lutte ardente contre le parti républicain et fait dissoudre la chambre par le Sénat. Sommé par Gambetta de « se soumettre ou de se démettre », Mac-Mahon essaye par une série de voyages à travers la France, de raffermir sa situation. Mais les élections amenèrent à la Chambre une majorité républicaine, plus forte encore que la précédente. Des bruits de coup d'état courent. Les élections sénatoriales de 1879, font passer de droite à gauche la majorité au Luxembourg. Voyant ses opinions personnelles en opposition avec la volonté du pays, il donne sa démission le 30 janvier 1879.